C'était.....
C'était, il y a juste 41 ans, j'entrais pour la première fois en " confinement".
En effet, alors que je préparais doucement la venue de bébé, les premières contractions sont apparues.
Bébé n'était attendu que pour fin juin ou début juillet.
Les médecins ont donc décidé de me garder sous surveillance.
Aucune date de fin, ni pronostic.... il me fallait faire confiance.
Pendant cette surveillance, piqure de salbutamol toutes les 4 heures ( jour et nuit), monitoring chaque jour.....
Pas le droit de mettre pieds à terre : manger, faire sa toilette et ses besoins naturels , tout au lit.
Si le résultat du monitoring n'était pas bon, le salbutamol était injecté par perfusion.
Surveillance aussi par prise de sang.
A cause d'un manque de fer, j'ai été transfusé, c'est pourquoi de nombreuses années plus tard, je n'ai plus eu le droit de faire le don de mon sang.
La chambre était située sous les toits, le soleil était présent tout l'après-midi, certains jours j'ai eu bien chaud.
Photo de Jean-François Trouiller
(chambre sous les toits, en dessous du clocher sur la photo)
Cette surveillance a durer 7 semaines.
J'ai enfin eu le droit de rentrer à la maison, il n'y avait plus de crainte pour bébé.
Une semaine plus tard, je donnais naissance à Thomas.
Ma plus grande récompense de ce premier " confinement ".
Pendant cette longue période, j'ai connu de petits découragements mais avec le soutien de Pierre, nous avons passé cette épreuve.
Notre optimisme est notre grande force.
PRENEZ PATIENCE
ECOUTER
RESTER CHEZ VOUS
ENSEMBLE
NOUS REUSSIRONS
Pendant cette période, j'ai eu la chance de rencontrer une jeune infirmière qui débutait sa carrière, elle me parlait de son futur mariage et me faisait rêver, et elle me décrivait son village, que je ne connaissais à l'époque, soit Bomy.
Les années suivantes, nos enfants se sont croisés et ont sympatisés. Nous sommes donc rester en contact.
Je veux parler de MarieC, si elle lit se message, elle va se reconnaître.